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Je vous préviens, je ne vais pas chanter
par le Pavillon des Singes

LES 14, 15 ET 16 MARS 2013| jeudi à 19h, vendredi à 20h30, samedi à 19h

Distribution

mise en scène : Frank Arnaudon
structure et dialogues : Claudine Berthet et Frank Arnaudon
avec Frank Arnaudon, Claudine Berthet, Frank Michaux et Sylviane Huguenin-Galeazzi (au piano)
arrangements musicaux : Sylviane Huguenin-Galeazzi
lumière : Ludovic Manzoni
régie : François Beauverd
costumes : Jean-Gabriel Chobaz
maquillages : Nathalie Mouchnino
production : le Pavillon des Singes

Le spectacle

« Je vous préviens, je ne vais pas chanter... » Eh bien si, justement !
C'est avec cette chanson de Georgius que s'ouvre le spectacle-cabaret du Pavillon des Singes, compagnie formée de trois « comédiens chantants » amoureux de la chanson française, et particulièrement de celle que l'on entendait sous la Troisième République (1870-1940).

Frank Arnaudon, Claudine Berthet et Frank Michaux, accompagnés au piano par Sylviane Huguenin-Galeazzi, proposent donc un choix d'œuvres qui prendront place dans une pérégrination à travers Paris, à la rencontre des artistes phares de l'époque.

Si Georgius, Fréhel, Yvette Guilbert ou Aristide Bruant n'évoquent peut-être plus grand-chose aux spectateurs d'aujourd'hui, ils font – indéniablement – partie à tout jamais de l'histoire de la chanson, de l'Histoire tout court, et l'on sera surpris de voir à quel point leur répertoire est encore d'une actualité étonnante.
Alors, voyage dans le temps, oui, mais un temps qui garde toute sa vigueur, sa verdeur et sa fantaisie !

Le projet

LE PROJET
Bienvenue dans l'ambiance des cabarets et cafés-concerts du Paris des années 1870- 1940. L'équipe du Pavillon des Singes aimerait vous faire partager son amour de la chanson française de cette période et vous amener à découvrir ou redécouvrir ce très riche répertoire. Au moment où l'Histoire s'écrivait au quotidien, la chanson était le reflet de l'époque, de ses espoirs et de ses désillusions, de ses réalités burlesques ou dramatiques.
Paris comptait énormément de lieux de spectacle au tournant du siècle et chaque établissement avait sa spécificité de répertoire, de public et de climat. Certains étaient des fiefs d'artistes ou de genres, d'autres étaient plus éclectiques, mais tous avaient leur charme.
Non contents de n'évoquer qu'une partie de ce patrimoine et de se limiter à une salle ou à un artiste, nous avons souhaité au contraire entraîner les spectateurs à travers Paris et les époques, et les amener à découvrir différents lieux, interprètes, atmosphères et styles.
C'est pourquoi nous proposons une pérégrination à travers la ville, du Mirliton, boulevard Rochechouart, fief d'Aristide Bruant, aux Funambules, dans le même quartier, pour retrouver Gaston Couté dans ses œuvres, en passant par L'Eldorado, boulevard de Strasbourg, où débuta Yvette Guilbert, sans oublier L'Européen, rue Biot, où officiait l'amuseur public n°1, Georgius.
Recréer, grâce à un répertoire choisi, l'ambiance de quelques salles de spectacles parisiennes sous la Troisième République, voilà notre souhait.

LES CHANSONS

L'affiche

Quelques artistes de la Troisième République

Aristide BRUANT (Courtenay, Loiret, 1851 - Courtenay, 1925)
Issu de la bonne bourgeoisie, Aristide Bruant fait ses études à Sens. A 17 ans, obligé d'abandonner le lycée, il devient apprenti bijoutier, puis il entre à la Compagnie des Chemins de Fer du Nord à Paris, et commence à écrire ses premières chansons. En- gagé au Concert de l'Epoque et à la Scala, son répertoire obtient un joli succès et séduit de grandes vedettes, tel Paulus. En 1883, on le retrouve au Chat Noir, boulevard Rochechouart. C'est là que Rodolphe Salis, le directeur du lieu, lui demande d'écrire la célèbre ballade Le Chat Noir (1884). Il composera un grand nom- bre de chansons réalistes sur les quartiers de Paris, qui seront réunies en 1889 dans le recueil «Dans la rue». Lorsque le Chat Noir déménage, Bruant conserve l'ancien local du Boulevard Rochechouart pour y fonder son propre cabaret, «Le Mirliton» qui devient un haut lieu de Montmartre, jusqu'en 1895. Après des tournées en France et à l'étranger, il rachète le Concert de l'Epoque, puis se lance dans la politique et la littérature popu- laire. Il fait une dernière apparition triomphale à l'Empire en 1924, et s'éteint peu après à Courtenay où il s'était retiré.

DRANEM (anagramme de son nom Armand Ménard)
(Paris, 1869 - Paris, 1935)
Apprenti bijoutier, il obtient son premier engagement en 1894 à l'Electric-Concert du Champ de Mars. Trois ans plus tard, il dé- bute au Grand Concert Parisien, dans le genre comique troupier. Peu après, il adopte son célèbre costume étriqué et son cha- peau minuscule. Il se produit au Divan Japonais, puis au Petit Casino, avant d'être engagé à l'Eldorado en 1899. Il y restera pendant vingt ans, remplissant des salles écroulées de rire. Ses chansons Les p'tits pois, Tu sens la menthe, Le trou de mon quai, etc. inspireront les surréalistes dans les années 20. Dra- nem se reconvertit dans l'opérette et la comédie. Il débute au cinéma parlant en 1932 et meurt en pleine gloire trois ans plus tard.

Pervenche FRÉHEL (Marguerite Boul'ch)
(Paris, 1891 - Paris, 1951)
D'origine bretonne, d'où elle prendra son pseudonyme, Fréhel a passé son enfance dans les rues de Paris. Elle y chanta dès l'âge de cinq ans. En 1910, elle épouse Roberty, un comédien qui sera son professeur de chant et celui de Damia. Il lui fait in- terpréter Jean Lorrain, Léon Xanrof, Maurice Donnay. Après une liaison tumultueuse avec Maurice Chevalier qui l'a quitte pour Mistinguett, Fréhel fait une tentative de suicide, puis s'exi- le volontairement en Europe de l'Est pendant plus de dix ans. De retour à Paris en 1923, usée par l'alcool et les drogues, elle entame une nouvelle carrière de chanteuse réaliste et fait quel- ques incursions au cinéma (Pépé le Moko, entre autres). Elle meurt en 1951.

Yvette GUILBERT
(Paris, 1865 - Aix-en-Provence, 1944)
Orpheline de père, elle travaille très tôt dans la couture. A 19 ans, elle aborde le théâtre sans beaucoup de succès. Elle se tourne vers la chanson mais ses débuts sont difficiles: sa voix pointue et ses choix de chansons ne plaisent pas au public. C’est en dé- couvrant le recueil des «Chansons sans-gêne» de Léon Xanrof qu’elle trouve son répertoire et invente la silhouette qui fera sa gloire (robe verte, longs gants noirs, chevelure rousse) immorta- lisée par les affiches de Toulouse-Lautrec. Baptisée «la diseuse fin de siècle», elle fait salle comble dans les salles parisiennes jusqu’en 1900. Après de longues années de maladie qui l’éloi- gnent de la scène, elle y revient avec un répertoire tout différent, axé sur la chanson ancienne et traditionnelle. Elle meurt à Aix-en- Provence en 1944.



La compagnie

Le Pavillon des Singes est né d'une envie de voir fructifier un goût commun profond pour la chanson française ancienne.

En effet, nous nous sommes rendu compte, dans le cadre de nos expériences communes, que le début du vingtième siècle était une période pour laquelle nous partagions un grand intérêt. Aussi bien pour son histoire que pour ses créations artistiques.

Il nous a semblé que cette affinité commune était relativement rare, surtout pour des personnes de notre génération, constat qui nous a vivement encouragés à la développer.

La rencontre avec Claudine Berthet, comédienne et auteur, a été un déclencheur pour mettre en chantier ce projet, puisque nous pouvions enfin confronter nos élans de jeunesse avec une expérience et un savoir.
Au-delà de l'échange de nos points de vue sur un domaine précis, désormais nous pouvons faire se croiser les générations dans un passage de témoins fructueux.

Nous croyons fortement que si ces chansons ont su nous émouvoir, tant d'années après leur création, c'est qu'elles ont en elles des qualités intrinsèques, et qu'elles sauront encore émouvoir et interpeller un public d'aujourd'hui.
C'est pourquoi Le Pavillon des Singes souhaite vivement pouvoir remettre au goût du jour un répertoire classique mais néanmoins oublié, en le faisant découvrir ou redécouvrir à un nouveau public.

Photos du spectacle
Présentation vidéo

Prochainement !

Bande annonce du spectacle

Prochainement !

Presse, documents et liens
Durée, prix et réservation

Environ 75 minutes.

Plein tarif : 30.-
Tarif réduit : 20.-
Enfants (jusqu'à 10 ans) : 10.-

027 321 23 41
reservation@petitheatre.ch




 
     
   
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