⚠ CE SITE EST UNE ARCHIVE DU SITE DU PETITHÉÂTRE DE SION (2005-2015) ⚠
En 2021, le Petithéâtre de Sion est devenu le Spot. Infos et actualité sur www.spot-sion.ch.
Pour sa première partie d'année 2008, la nouvelle équipe du Petithéâtre se réjouit de vous accueillir et, en attendant de vous rencontrer, vous souhaite une merveilleuse année, à laquelle elle espère contribuer.
De métamorphose en métamorphose la musique d’Hirsute a quitté les sentiers de l’électro pour atteindre l’essence même des sons. Chaque mélodie naît de phrasés vocaux que la chanteuse puise dans son intérieur avant de les arranger pour finalement leur donner un écrin de mots.
Ce choix d’une musique acoustique et dépouillée offre à l’artiste des variations infinies pour mettre en valeur sa voix puissante à la douceur enchanteresse.
Car Hirsute n’est pas une chanteuse à texte. Sa passion reste la musique, son travail est la magie des sons à travers son instrument, la voix.
De cette recherche acoustique naissent des chansons mystérieuses, sauvages, profondes qui incitent à la rêverie.
Hirsute, titulaire du Prix d'encouragement de l'Etat du Valais, honore le Petithéâtre de Sion de leur présence à l'occasion de leur nouveau spectacle, qui débouchera sur un album à paraître dans le courant de ce début d'année...
Vendredi 18, 25, samedi 19, 26 janvier 08 | 20h30
Texte : René de Obaldia
Mise en scène : Clémence Desprez
avec Aline Vaudan et Delphine Mouchel
Un cimetière de campagne près d’une voie ferrée. Artémise et Babeth, deux voisines de cercueil, devisent familièrement entre elles, évaluant le temps au rythme des trains qui passent à heures fixes.
Leur dialogue, seule échappatoire à l’ennui, s’avère extrêmement vif. Évocation de leur existence passée, avec l’évidence tragique que tout est joué, que l’on ne peut plus revenir en arrière. Mais aussi, en prise à des questions de plus en plus angoissantes sur leur état présent, et ce séjour dans les ténèbres… combien de temps encore ? cette attente interminable… Se trouvent-elles dans une sorte de « No Man’s land » où l’âme erre entre deux mondes ? à quand le jugement dernier ? la réincarnation peut-être ?
Et que vient faire ce corbeau qui entrecoupe leur discours de ses croassements insistants, croassements dont le timbre ressemble étonnamment à celui de la voix de Fernand, l’ancien amant de Babeth ?
Après Même les Cow girls ont du vague à l'âme au Teatro Comico et La Vie perturbée de Mme S. au Petithéâtre l'an passé à l'occasion de Fêtartista, la compagnie Mauvaise Graine & Cie revient avec une création funeste et cocasse, à laquelle vous ne saurez échapper !
Du vendredi 15 au dimanche 24 février 08 | ve-sa 20h30 - di 17h
théâtre
30.- plein tarif
20.- tarif réduit
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appelez le 027 321 23 41
La Controverse de Valladolid | dossier de présentation
Texte : Jean-Claude Carrière
Mise en scène : Jo Boegli
avec Hélène Cattin, Hubert Cudré, Benjamin Knobil, Guillaume Béguin et Jo Boegli
La controverse de Valladolid met en jeu et en question la définition de l'humanité, de ce qui rend l'homme "humain". Qui peut s'ériger en maître pour répondre à cette question ? Quelle violence peut être acceptée comme humaine (la guerre, la colonisation) ou non (le sacrifice rituel) ?
Jean-Claude Carrière met en scène, avec énormément de subtilité, les intérêts conflictuels qui naissent de la colonisation des Amériques par les Espagnols tout en élargissant le débat à nos jours. Dans la pièce, l'Eglise catholique doit prendre position sur la condition des Indiens, sont-ils des êtres humains à part entière ou doivent-ils être considérés comme des esclaves et des "sous-hommes" ? Les intérêts pécuniaires des conquistadors privilégient la deuxième solution alors que Bartolomé de Las Casas, homme d'église, fougueux défenseur des Indiens, défend la première solution.
Ce texte nous interpelle sur les difficultés de l'humanité à être ouverte, tolérante envers l'Autre, celui qui n'a pas la même culture, la même religion, la même vision du monde.
Ce spectacle intervient à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme.
Mardi 18 et mercredi 19 mars 08 | 20h
l'intro
théâtre SPECTACLE EN CREATION avec le soutien de ThéâtrePro - Valais
25.- plein tarif
15.- tarif réduit
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Texte : Harold Pinter (Nobel de Littérature en 2005) Mise en scène : Stéphane Mercoyrol
Scénographie : José Manuel Ruiz, assisté de Yves Maye
Costumes : Daniela Ponte
Lumière : Patrick Jacquérioz
Bande son : Stéphanie Küffer, Christelle Pechin et Marco Zago
avec Mathieu Delmonté, Rita Gay
et les enfants Iliana Bartolotta, Pierre Daendliker, Laura Erery et Noé Savioz
Un couple, Richard et Sarah, une maison confortable, une banlieue bourgeoise de Londres. Les journées passent et se ressemblent, Sarah reçoit son amant à la maison, Richard part le matin au bureau, voit sa « putain » l’après-midi. Rien n’est caché, tout est dit. Le soir, les deux époux se racontent leurs aventures extraconjugales avec une légèreté déconcertante.
La conversation est anodine, mais par le jeu des réponses différées, des questions répondant à d'autres questions, par le dédoublement des répliques, la répétition insistante des mots de l'autre pour ne pas avoir à inventer les siens, tout concourt à l'évitement d'une parole vraie.
Un vaudeville peu conventionnel et haletant : une pièce drôle, parce que profonde, mise en scène par le créateur de Genèse 4 de Bastien Fournier, grand succès de l'année 2006 ici même, au Petithéâtre...
Du mardi 1er au dimanche 13 avril 08 | ma-me-je-ve-sa 20h30 - di 17h
théâtre
30.- plein tarif
20.- tarif réduit
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Texte : Jacques Chessex
Mise en scène : Didier Nkebereza
avec Frédéric Landenberg Seul en scène, Frédéric Landenberg démarre dans une sorte d’hystérie. Grimaçant, le comédien rend à merveille le déséquilibre du personnage. Car davantage que le portrait d’un pasteur, c’est celui d’un homme perturbé que l’on découvre. Fourvoyé dans son ministère, ce fou de Dieu ou ce fou tout court a l’idée de se venger du monde en séduisant la fille mineure de l’un de ses paroissiens. Pris à son propre piège, le pasteur tombe amoureux de Geneviève.
L’amour fait découvrir à son personnage les aspects positifs des Ecritures, alors qu’il n’en professait jusque-là, en bon fanatique, que les plus terrifiants préceptes.
Vous découvrirez un pasteur borderline en proie à ses absolus et incapable de s'intégrer dans les relations humaines.
A notre époque de fanatisme, le message est hautement actuel...
Vendredi 25 et samedi 26 avril 08 | 20h30
écouter Vélomoteur
chanson SPECTACLE EN CREATION
25.- plein tarif
15.- tarif réduit
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Textes, chant et guitares : Stéphane Albelda
Chant : Olivia Seigne
Piano : Françoise Karlen
Guitare et percussions : Philippe Demont
Scénographie : José-Manuel Ruiz
Environnement visuel : Anne Zen-Ruffinen, Béatrice Devènes et Alexandre Vogel
Groupe hors normes et iconoclaste de la chanson romande, Hugo explore les combinaisons possibles entre le mot, la musique et l’image, jusqu’à en tirer les tableaux originaux d’un univers contrasté et décalé.
Dans sa nouvelle création, Hugo évolue dans un décor de rouages, de machines étranges.
Les chansons y défilent comme une suite d’instantanés insolites, aux couleurs fanées, à la poésie douce-amère. Car contre la machine qui tourne comme une horloge folle, ne restent que les chansons.
Les chansons comme machines à images, machines à écrire, machines à penser, machines à remonter le temps, machines infernales.
Depuis sa dernière prestation à la Belle Usine il y a presque un an, hugo est reparti en chantier pour un nouvel OVNI de la chanson française. Un test autant pour le groupe que pour son public, tant le virage est important. Nous, on adore : et vous ?
Du vendredi 9 au samedi 17 mai 08 | ve-sa 20h30
LES 9 ET 10 MAI : COMPLET
LES 16 ET 17 MAI : COMPLET
la SUPPLEMENTAIRE du
DIMANCHE 18 MAI
est complète...
une autre supplémentaire
aura lieu MARDI 20
à 20h30 !
projection EN PREMIERE FRANCOPHONE
12.- plein tarif
7.- tarif réduit
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Coeur de Chien(1988) - version originale sous-titrée français | un extrait (vo)
Coeur de Chien est une oeuvre satirique, fantastique, hilarante et inquiétante.
Philippe Philippovitch Preobrajenski, un médecin urologue exerçant à Moscou, ramasse un chien dans la rue, gelé et transi. Il décide alors de tenter une opération jamais effectuée auparavant : transplanter le cerveau d'un homme dans le corps d'un chien. Le donneur d'organes est un alcoolique, et le chien reprendra ses défauts. Charik devient peu à peu un homme, et apprend à parler.
C'est là que le contexte fait irruption : il devient Charikov et fait carrière dans la Révolution, expropriant et volant à tour de bras. Plusieurs années après qu'il fut devenu un homme, Charikov veut expédier le professeur Preobrajenski au goulag et prendre son appartement...
En préambule : présentation du contexte historique de la parution du roman (1925) et du film (1988) par Nicolas Rovere, auteur de la traduction française de ce film, réalisée pour l'occasion.
Mercredi 28 mai 08 | 20h
théâtre
30.- plein tarif
20.- tarif réduit
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Texte : Franz Kafka
Mise en scène : Denise Carla Haas
avec Valérie Liengme, Mathias Demoulin et Yves Jenny Né singe, il a été capturé. Puis, se soumettant à un apprentissage, il est devenu un être humain. Il lui a fallu une éternité ou peut-être qu’une seule seconde pour accomplir cette métamorphose. Que faut-il pour devenir un homme : une connaissance et une conscience de l’existence humaine ou simplement la faculté de singer l’autre ?
Kafka nous invite à une expérience vertigineuse où ce qui nous sépare de l'animal est à la fois abyssal et inexistant. Enfermé dans une cage pour animaux, la seule issue était d’oublier l’enfermement et de s’adapter à la cage de la société : « Les mains dans les poches de mon pantalon, la bouteille de vin sur la table, je suis mi assis mi couché dans mon fauteuil à bascule et je regarde par la fenêtre...»
Amère et ironique, le chimpanzé-académicien se contemple et nous propose une énigme aussi essentielle que trompeuse : qui parle ?